Un vol pour les bisuleenus en danger Pv Gasho <3

Il regarda le faune manger, cela le rassurait un peu, il n'était pas sur qu'il aurait assez faim pour ne serait-ce que boire le bouillon, mais apparemment, elle passait plutôt bien en fait.  
Pourtant dès la dernière goute avalé Dragan se releva, mais il avait prévu le coup et il n'avait eu qu'à lever le bras pour attrapé le faune par la hanche et le faire s'assoir sur le lit.
Il s'y attendait, il lui était impossible d'imaginer Dragan rester au lit et se reposer ne serait-ce qu'une journée. Il était contant que Dragan n'ouvre pas beaucoup le bouche car il était certain qu'avec un autre il aurait déjà entendu crier.

"Ecoute, je veux bien comprendre que tu n'ais pas envie de dormir, mais tu viens de passer deux jours à être inconscient, tu pourrais rester te reposer un peu non? Genre, lire un livre ou autre chose. Je veux pas te forcer, mais ca me rassurerait que tu reste au calme, au moins jusqu'à demain."

Il n'y croyait pas, pas du tout. Mais bon il aurait tenté au moins.

- Gasho... Si je dois me relever toutes les cinq putin de minutes parce que tu me jettes sur ce lit, je risque pas de me reposer... dit-il.

Il lui prit la main avant d'ajouter :

- Je ne suis pas stupide. Tu penses peut-être le contraire ? Alors ne me materne pas.

Puis il se releva. Il marqua une légère pause, serrant les dents. Il avait effectivement un peu le tournis mais ne l'avouerait pas. Il était hors de question de montrer qu'il était faible. Surtout s'il avait réellement passé deux jours inconscient, cela était bien assez comme ça. Malheureusement, arrivé au salon il n'eut d'autres choix que de s'avachir sur le canapé. C'était agaçant que le dragonide aie raison alors il regarda le roux avec un air de défi. Vas-y, rigole, ose, pensa-t-il. Il allait mourir d'ennuis s'il restait là à rien faire durant des heures, alors il envisagea de tester ses forces de temps en temps, de se relever, de marcher. Plus tard, dans la journée, il irait voir Vladislav. Son ami était le bras droit et mari de Masha, il voulait s'entretenir avec lui de cette histoire de géants. Qu'ils descendent sur ce versan là de la montagne ne lui plaisait pas. Il voulait savoir si Masha avait pris une décision les concernant.

Il regarda Dragan sortir de la chambre non sans remarquer la légère pose et le visage crispé du faune. Il le laissa partir sachant qu'il n'irait pas plus loin que le salon sans s'effondrer, prenant le temps de respirer un bon coup, s'énervé serait a dernière des choses à faire. Une fois calmé il se dirigea vers le salon pour retrouvé sa chèvre affaissé sur le canapé. Il le regarda un sourcil levé et les bras croisés. Il n'aurait pas fallu être un génie pour comprendre que Dragan le défier mentalement.
Après cinq minutes de combat de regard, il fini par lâcher un soupir.

"Tu sais quand on ne veux pas être materné on se comporte comme un adulte, enfin normalement. Mais bon, tu n'as tellement pas besoin de te reposer que tu as réussi faire... Quoi? 10métres? Quel élan d'énergie! Je suis impressionné. Et je tiens à préciser que je ne te trouva pas stupide, sauf quand tu me prouve que tu peux effectivement l'être!"

Il avait dit qu'il était calme? Bon ok peut-être pas tout à fait, mais il fallait avouer que c'était rageant de le voir s'entêter alors qu'il était incapable de faire plus de dix pas.

"Ecoutes, je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe dans ta tête, mais tu peux m'en parler non? Si tu as juste peur de t'ennuyer je suis prêt à aller cherché l'autre faune si tu veux, sinon dis moi juste ce que tu veux que je face, il doit bien y avoir des solutions!"

Il avait laissé monologuer le roux. Se concentrant sur sa langue il tentait de faire ce que bon nombre de personnes lui avaient répété lorsqu'il était enfant. Tourne ta langue une dizaine de fois dans ta bouche avant de l'ouvrir Dragan qu'ils disaient. Mais dix fois ce n'était pas assez. Il aurait fallut un millier de tour pour retenir ce qui allait sortir. Le faune avait en effet très mal pris les premiers propos du dragonide, ceux où il disait qu'il montrer un comportement d'enfant et non d'adulte. Il le regardait d'un œil noir, véritablement prêt à exploser. Au bout d'un moment, même s'il voyait les lèvres de son petit ami s'agiter, il ne parvenait même plus à écouter ce qu'il disait. Il décrocha. Néanmoins il entendit la fin, se demandant qui pouvait être "l'autre faune"? Peut être que Gasho faisait référence à Vlad. Mais Dragan n'y pensa même pas. Il pensa que le roux parlait peut-être de... Yona ? Mais c'est qu'il se foutait réellement de sa gueule. D'où aurait-il envie de voir déambuler cette fille là chez lui ? Il manquait d'énergie, c'était indéniable. Mais il en avait encore assez pour crier :

- Mais fous-moi la paix bordel Gasho !!! Comment tu veux que j'me repose si déjà tu me laisses pas respirer ?

Il avait craché sa rage sans réfléchir aux conséquences. Il s'en voulait un petit peu, tout au fond de lui, mais il n'avait pas envie de se l'avouer. De très mauvaise fois il pensa que merde, Gasho savait très bien qu'il n'était pas très patient d'ordinaire et que fatigué cela était pire. Il tourna la tête, ne voulant pas voir celle de son petit-ami. Il avait peur de devoir affronter une moue sincèrement triste. Il passa une main contre son visage, la laissant glisser de son front à ses lèvres, fermant ses paupières au passage. Il dit dans un souffle :

- Tu me uses Gasho...

Pour le coup il vit rouge. Il en revenait pas ! Il ne réfléchi pas une seule seconde.

"Je te use? Très bien alors..."
Il empoigna Dragan par le bras, le levant assez brusquement du canapé et le trainant derrière lui jusqu'à la porte d'entrée avant de la foutre dehord.

"Vu que tu es si fatigué de moi, va retrouver ton troupeau ! Et je te préviens ça sert à rien de revenir d'aussi tôt, je suis pas sur de resté calme ! Et peut être que ca te permettra de comprendre que je suis ton petit ami et pas une chose que tu peux traiter comme de la merde ! "

Le ton était monté petit à petit. Il avait sûrement ametté les voisins vers la fin d'ailleurs mais t'en pis. Il voulait bien être patient, mais les sautes d'humeurs du faune le rendait dingue, surtout quand il n'avait pas réussi à bien dormir pendant deux jours de peur de loupé le réveille du faune.
Ce fut donc sans attendre de réponse qu'il claqua la porte de la maison.

Cela avait été violent. Gasho ne se rendait pas compte de sa force. Il ne sembla pas entendre le faune se plaindre lorsqu'il lui avait empoigné le bras. Sa main était grande, et elle avait serrée fort. Ce n'était pas tant que cela faisait mal, c'était désagréable, pas douloureux. C'était plutôt le geste. C'était brusque. Soudain. Cela ne lui ressemblait en rien. Dragan ne comprit pas de suite ce qui lui arrivait. Même lorsque la porte fût claquée il lui fallut quelques secondes pour comprendre. Ne reviens pas d'aussi tôt, avait-il dit. Il regardait la porte et ses muscles criaient fatigue. Il venait de se faire jeter de chez lui. De son propre foyer. C'était violent.

Des nœuds s'étaient noués dans sa gorge pour former une boule. Il porta lentement une main contre sa pomme d’Adam. Tout était ralentit, chacun de ses gestes. Quelle était cette émotion ? Ses yeux sombres ne pouvaient rougir mais une larme perla. Elle était faite d'autant de tristesse que de rage. Il devait bouger, faire quelque chose. Rester inactif était la pire des choses. Rester là à regarder cette putin de porte était devenu insupportable. Il décida alors en une fraction de seconde quelle direction choisir. Sa main n'alla pas faire tourner la poignée de la porte. Au contraire, ses pieds avaient pivotés pour se retourner. Ça avait été violent. Non, c'était certain : il ne rentrerait pas de si tôt. Quelques voisins se tenaient à leurs fenêtres, quand il les vit il ne pu s'empêcher de s'exclamer :

- Vous avez besoin que j'vous file le pop corn en plus bande de voyeurs de merde ?!

Les fenêtres redevinrent vides. Plus de voisins à l'horizon. Dragan prit la direction de la maison de Vladislav.

Il s'était collé dos à la porte priant pour que Dragan ne vienne pas toquer et exigé d'entrer, même si il le voyait très mal faire cela en fait. Il n'était vraiment pas sur de réussir à retenir certain mot qu'il ne voulait absolument pas dire.
Mais ce ne fut pas le cas il ressenti un énorme poids à l'estomac avant d'entendre le faune crier puis ses pats s'éloigner. Ce ne fut qu'une fois que le son des sabots fut inodible qu'il se permi de souffler. Il adorait Dragan, il ne fallait pas en doutait, mais il avait aussi des limites et devoirs se plier au oui ou au non d'un faune, qui en plus ne voulait pas ouvrir sa bouche pour s'exprimer correctement, pouvait être usant. Surtout quand se dernier mettait sa vie en danger, qu'il le laissait seul avec son inquiètude qui l'empêchait de dormir et que une fois réveiller il reprenait son air de diva s'en même se soucier une seule seconde de ce qui pourrai lui arrivé si il ne s'était pas complètement remis. Alors oui il était à bout et il avait craqué.

Il resta un bon moment le cul sur le sol et le dos contre la porte. Bien que le calme lui ai fait du bien il ne se sentait pas prêt à refaire face à son faune, mais maintenant que ce dernier était loin, rester à la maison lui semblait être une mauvaise idée vu que son odeur se trouvait partout. Il sortit vite fait prenant quand même soin de fermer la maison et de rassuré la vielle voisine qui était venu le voir.
"Je savais bien que ça ne durerait pas entre vous. Vous étes bien trop gentil pour quelqu'un comme lui !"

Ne pas la frapper ! Ne pas la frapper ! Ne ! Pas ! La! Frapper!
Non plutôt s'enfuir, loin ! Très loin !
Il fini par arrivé au chant de foin ou les faune étaient en train de déplacé les ballots de paille et décida de les aider. Cela lui vida la tête et comme le travaille était plutôt phisique la fatigue aggrangé lui permis de se détendre complètement. Ils finirent assez tard vu que le ciel était pratiquement devenu noir et il accepta avec joie la bouteille d'eau qu'un des fermiers lui proposa, restant quand même allongé dans l'herbe le temps de reprendre son souffle. Il avait trop forcé. Ses membres lui faisait mal. Maos ça valait le coup ! Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi calme.